Il y aura bientôt 10 ans que je collabore au Sentier et que j’y apprends à devenir journaliste. Chaque texte me conduit sur de nouveaux « sentiers » qui m’abreuvent humainement dans la rencontre de l’autre.

 

Cette aventure semi-retraite a débuté à une étape charnière de ma vie. En 2014, avec au compteur professionnel 40 années comme enseignant du secondaire, j’entamais avec enthousiasme une semi-retraite. Comme je ne conservais à mon horaire que quelques charges de cours universitaires (UQAM), il y avait donc place pour poursuivre une quête personnelle: écrire.

 

Au-delà des textes formalisés

Non pas que je n’avais pas écrit durant les 60 années précédentes ! Outre les devoirs et textes du primaire débutés à 5 ans et demi et travaux au secondaire, j’ai rédigé de longues recherches universitaires au bac et lors de deux mémoires de maîtrise. S’y sont ajoutées, 40 années de préparation de classe, beaucoup de situations de projets coopératifs et la rédaction de plusieurs articles et ouvrages pédagogiques destinés aux enseignantes et enseignants et aux élèves. (CEC, 2003, 2004, 2005)

 

Écrire pour témoigner

« Faites-vous plaisir, relevez des défis jamais explorés puisque vous aurez enfin du temps libre ! », clamaient les formateurs des sessions de préparation à la retraite. Pour un hyperactif comme moi, avoir du temps plaisant sans horaire signifiait avoir un espace mental pour plonger dans la vie de ceux qui m’entourent et en témoigner. C’est la finalité même d’un journal : rapporter le qui, le quoi, le où, le comment et le pourquoi. L’humain et ses réalisations sont les moteurs de toutes nouvelles !

 

Apprendre : journaliste en herbe

Ne s’improvise pas journaliste qui veut ! L’écriture journalistique est une aventure d’apprentissage. C’est une profession qui a ses structures rédactionnelles régies par un code de déontologie et dont les membres appartiennent à une fédération professionnelle (FPJQ). Moi, je ne suis qu’un journaliste en herbe. Comme dans toute profession, pour atteindre un statut accrédité, il faut réussir des études universitaires, pratiquer abondamment pour faciliter les réalisations, développer son style, sa signature.

 

Historien un jour, historien toujours !

« Chassez le naturel, il revient au galop ! » Depuis 10 ans, j’ai écrit sur de nombreux sujets. J’ai produit des articles de nouvelles et des portraits. J’ai couvert des événements et j’ai rédigé des reportages et des entrevues. Je me suis intéressé aux activités de la vie communautaire, à celles de la culture et des sports. Pourtant, on me reconnaît par mes articles à caractère historique. Il est vrai que je m’y suis beaucoup investi dans des chroniques appréciées par plusieurs lecteurs.

 

Avenir : la technologique au service des humains

De nouveaux défis s’amorcent. L’épisode très technologique de la COVID m’a mené comme professeur universitaire vers de nouvelles pratiques de communication. La technologie est aussi l’avenir pour Le Sentier. Les audiences du site web du journal (plus de 800 visites) et de son site Facebook (plus de 500 visites) démontren tance auprès des lecteurs. Dans les prochains mois, un projet que je pilote optimisera le contenu virtuel des articles (reportage et référencement) du Sentier. Ce projet créera également des chaînes de sites YouTube et Instagram sur lesquelles les lecteurs pourront interagir. Tel est aujourd’hui la place accordée aux humains dans l’information.