Le projet de création d’une Chaire Jacques Grand’Maison à l’Université de Montréal, la première chaire en théologie au Québec.
Elle aura pour fonction de permettre à des étudiants du niveau maitrise et doctorat de pérenniser son œuvre, qui traite surtout de théologie, des problèmes sociaux de notre époque et de leur étude sur le terrain.
Campagne de financement
L’objectif de la campagne de financement est de 1 000 000 $. Une somme de 780 000 $ a déjà été recueillie. Quand le but sera atteint, les intérêts annuels, d’environ 5 %, seront remis sous forme de bourses.
Chaque don sera apprécié et un reçu aux fins d’impôt sera remis par l’Université de Montréal. Pour plus de renseignements, communiquez avec madame Bénédicte N’Dri, responsable de la campagne au 514 343‑6111 (4124) benedicte.ndri@umontreal.ca.
Il importe de souligner que la Chaire JGM respecte les directives du gouvernement fédéral concernant les principes EDI : équité, diversité, inclusion. L’application des principes EDI facilitera l’obtention de bourses par les minorités : autochtones, racisés, handicapés ou de nature sexuelle, etc. EDI combat « les obstacles systémiques et les préjugés (de la majorité) auxquels se heurtent les groupes sous-représentés ».
Une autre nouveauté importante dans le monde de la recherche universitaire s’ajoute : conformément à une nouvelle politique de l’UMontréal, appuyée par l’OQLF, la Chaire recommandera l’utilisation de l’écriture inclusive non genrée pour communiquer, en utilisant une expression comme « les personnes étudiantes ». Ces dernières devront faire de même pour rédiger leur mémoire ou leur thèse, en utilisant la rédaction épicène.
Pour vous autoconvaincre de donner
Tous ceux qui ont connu JGM vont se retrouver dans un de ses combats, qui sont nombreux. Choisissez-vous un mobile dans la liste qui suit, pour vous autoconvaincre de donner…
Jacques Grand’Maison valorisait :
- L’éducation reçue de ses parents basée sur le gros bon sens;
- le peuple de Saint-Jérôme et sa patrie le Québec;
- la transmission de nos belles valeurs ancestrales;
- les valeurs humanistes occidentales;
- l’appui aux ouvriers et aux tiers;
- l’enseignement de la théologie pastorale;
- la recherche sociale sur le terrain;
- la défense de l’école qui apprend à lire, écrire et calculer;
- la critique de la pop psycho et des médias de masse;
- l’émancipation des femmes dans la société et dans l’église;
- l’appui aux communautés chrétiennes de base;
- la spiritualité laïque au quotidien;
- l’importance du rôle du prophète dans une société;
- et surtout le jugement, pour combattre la démesure ambiante et les valeurs molles.
La société, par le biais de l’Ordre du Québec et la remise de nombreux honneurs, a bien reconnu l’importance de son œuvre.
Cordialement,
Les membres du comité des personnes amies de Jacques Grand’Maison : Paul-André Boucher (Tricofil), Normand Robert (CLSC), Gilles Ducharme (Fabrique Saint-Hippolyte), François Tanguay (AREQ Rivière-du-Nord et Centre Le Rocher), Jean-Marc Gauthier (professeur de théologie retraité), Marie-Claude Giguère de l’UMontréal, Jean-Marc Barreau professeur en sciences religieuses et Loyola Leroux (professeur de philosophie, retraité).
Chaire Jacques Grand’Maison
Le chanoine Jacques Grand’Maison est né à Saint-Jérôme en 1931. Décédé en 2016, il était prêtre catholique. Au lendemain du concile Vatican II (1963-1965), il se distingue par ses homélies engagées, tant sur le plan social que spirituel, et par une vision du christianisme délibérément audacieuse quant à l’humanisation de la culture. Il étudie la sociologie à l’Université pontificale grégorienne de Rome avant d’obtenir son doctorat en théologie à l’Université de Montréal. Dès lors, il ne cessera d’y offrir ses enseignements et de qualifier son engagement de pasteur dans la région des Laurentides.
Après avoir été créé officier de l’Ordre national du Québec en 1997, il reçoit le Grand Prix de la Culture des Laurentides. Pour défendre ses enjeux nationaux comme régionaux, il se démarque par la prolificité de ses publications : plus de 50 ouvrages. Notons « Réenchanter la vie » (2002) et « ces valeurs dont on parle si peu » (2015) qui révèlent la détermination de toute sa vie à servir les valeurs humanistes.
Le nombre de recherches-actions qu’il a conduites dans sa région de cœur, les Laurentides, est le signe parmi d’autres qu’il a donné sa vie pour œuvrer à la transformation culturelle du Québec à partir de son riche héritage, et pour laisser aux jeunes générations de leaders une société plus juste, plus humaine.
Témoignage de Gilles Ducharme, marguiller paroisse Saint-Hippolyte
Bonjour à tous,
Ce qui me rejoint dans l’approche de Jacques Grand’Maison, c’est aussi son grand respect des personnes, son discours sur les valeurs dont on parle si peu, son approche originale de traiter d’un sujet, son habilité à nous rejoindre et à donner un sens aux éléments de la vie avec des histoires qui nous rejoignent. C’est un homme vrai qui donne le goût de poursuivre la réflexion sur plusieurs sujets, et qui nous interpelle dans ses nombreux communiqués de presse et ses 50 volumes laissés en héritage. La Chaire de Jacques Grand’Maison donnera vie pour les générations futures. Faisons notre part !
Appui de Monseigneur Raymond Poisson Évêque du diocèse de Saint-Jérôme–Mont-Laurier
C’est avec plaisir que je m’engage à être le président d’honneur de la dernière phase de campagne de financement qui vise la pérennisation de la Chaire Jacques Grand’Maison. Projet que « les personnes amies de Jacques Grand’Maison », en étroite collaboration avec l’Université de Montréal, lancent et accompagneront avec détermination et confiance.
C’est à bien des égards que ce projet de chaire de recherche est essentiel
Tout d’abord, pour sauvegarder et qualifier le riche héritage humaniste, pastoral et intellectuel que Jacques Grand’Maison a légué au Québec d’aujourd’hui et de demain. Ensuite, pour s’engager à former des leaders qui aient le souci de transmettre un christianisme respectueux des consciences et libertés humaines. Enfin, pour nourrir une théologie qui se distingue par son souci à répondre concrètement aux défis les plus urgents de notre temps avec, pour moteur, le changement social.
Plus largement, ce projet de chaire de recherche vise à faire vivre son œuvre, pensons à sa cinquantaine d’ouvrages publiés, afin qu’à sa suite le Québec nourrisse une vision prophétique sur nos enjeux de société de premier plan. C’est donc avec joie que je bénis ce projet et que je vous remercie de bien vouloir le soutenir par votre générosité.
Campagne de financement pour la création de la Chaire
Cette dernière phase de la campagne pour la création de la Chaire Jacques Grand’Maison vise à recueillir 300 000 $. Ce montant permettra d’atteindre l’objectif d’un million de dollars nécessaires pour pérenniser la Chaire à l’Université de Montréal. Les 700 000 $ recueillis à ce jour engagent l’adhésion au projet de plusieurs, dont Jacques Grand’Maison lui-même, 15 communautés religieuses, la Direction de l’Université de Montréal et 25 personnes à titre personnel.
La Chaire en action
À terme, la Chaire sera créée et deviendra alors le seul lieu à l’Université de Montréal qui soit pleinement consacré à la théologie. Un premier titulaire, professeur à l’Institut d’Études religieuses, sera alors nommé pour un mandat de cinq ans. Le titulaire s’engagera à respecter et à mettre en valeur l’héritage du professeur Jacques Grand’Maison. Il visera à développer des projets de recherche dans la ligne de la recherche-action si chère à Grand’Maison. Il veillera à encadrer et à former nombre d’étudiantes et étudiants aux cycles supérieurs, afin que cet héritage soit transmis avec qualité aux leaders de demain.
Le budget annuel de la Chaire, plus ou moins 40 000 $ par année, servira à conduire les projets de recherche, tous ancrés dans les enjeux du Québec; à soutenir les étudiantes et les étudiants désireux d’engager leurs études autour des questions liées au christianisme et à sa transmission dans une société du Québec en mutation permanente; à initier et accompagner le dialogue entre les différentes institutions du Québec qui ont à cœur l’engagement social, l’humanisation et la culture.