« Ce bien public patrimonial de grande valeur est maintenant bien à l’abri des intempéries. » C’est ainsi qu’ont souligné avec bonheur et soulagement le 15 octobre, les responsables des travaux, réunis pour la coupe traditionnelle du ruban rouge symbolique marquant la fin de ces travaux majeurs.
Dernière mission
Pour Bruno Laroche, maire sortant et président d’honneur de la campagne de financement, c’est une dernière mission dont il est fier. Rappelons qu’en septembre 2020, il avait accepté de présider cette campagne en lançant un appel à tous : « Ensemble, faisons l’effort financier approprié à nos moyens. » Il rappelait alors la valeur importante de ce bâtiment. « Au cœur de notre municipalité, l’église nous rappelle l’effort collectif fait par nos ancêtres […] sa forme intérieure unique et les joyaux que représentent ses vitraux constituent en ce lieu un bien public de grande valeur. »1
Réponse généreuse des Hippolytois
Gilles Ducharme, responsable de la campagne de financement est quant à lui heureux de la contribution généreuse des Hippolytoises et Hippolytois. « Instantanément les gens se sont mobilisés et leur contribution fut abondante. Certains, très préoccupés de la préservation de ce lieu d’importance patrimoniale, ont rapidement mobilisé amis, connaissances, résidents comme villégiateurs. Grâce à tous, notre baromètre indicateur a rapidement grimpé et a atteint son but. Je les remercie de tout cœur. Assurés ainsi de ce soutien financier, nous avons mené à terme cette restauration qui devenait urgente. »
Coup de pouce apprécié du Conseil du Patrimoine religieux
Travaux d’importance en ce temps de COVID où tout est devenu plus dispendieux. Pour Yolande Cadieux, présidente de l’Assemblée de fabrique de la paroisse Saint-Hippolyte, le coup de pouce du Conseil du Patrimoine religieux du Québec fut apprécié. « Les coûts totaux des travaux s’élèvent actuellement à 180 962 $. La subvention reçue, d’une somme de 110 462 $ et la contribution des Hippolytois s’élevant à 70 500 $, nous ont permis de réaliser des travaux de qualité assurant ainsi une plus grande pérennité au bâtiment. »2
1 Antoine Michel LeDoux, Campagne de financement de l’église paroissiale, Le Sentier, septembre 2020, p.13.
2 Antoine Michel LeDoux, Haute voltige sur le toit de l’église, Le Sentier, août 2021, p.4.
Horizon 2050°
Si on tient compte du rythme auquel les tuiles de la toiture de l’église ont été changées au cours des années précédentes, on peut penser que le prochain grand chantier se vivra durant la décennie des années 2040. Selon nos sources actuelles, c’est en 1956 que l’on ajouta un toit plat recouvert de tuiles, à la structure ronde Art déco du toit. En 1978, soit 25 ans plus tard, Alain Bélanger, assisté de Gérald Carrière et d’employés, ont travaillé à la réfection du clocher et de la cheminée et au changement complet des tuiles de la toiture.1 L’ensemble de celles-ci semblent avoir été de grande qualité, car, lors des travaux de 1990, les ouvriers engagés se sont affairés seulement au changement de tuiles autour du clocher et de la sacristie. En 2021, soit 43 ans plus tard, ce sont les ouvriers de la compagnie Synergy engagés par la firme Nadeau, Nadeau et Blondin qui réalisent plusieurs travaux sur la toiture : consolidation du mortier de la cheminée et du clocher et changement au besoin de briques et réfection complète des tuiles et de fascias de tous les toits. 2
1 Antoine Michel LeDoux, Haute voltige sur le toit de l’église, Le Sentier, août 2021, p.4.
2 Antoine Michel LeDoux, Y croire et passer à l’action, Le Sentier, juin 2021, p.4.