L’environnement est une priorité depuis plusieurs années, et pour cause : le réchauffement climatique, les émissions de GES, l’apparition du « continent de plastique » dans le Pacifique, et l’extinction des espèces sont alarmants. Tout cela peut paraitre décourageant; toutefois, tout changement commence par soi. Examinons d’abord la problématique du plastique.
Le problème du plastique
Ce qui rend l’utilisation du plastique si néfaste, c’est qu’il ne se détruit pas.
Saviez-vous que :
- Un sac ou une bouteille de plastique peut mettre jusqu’à 1000 ans avant de se décomposer ?
- La combustion des matières plastiques (15 % de tous les déchets), ou les plastiques laissés à ciel ouvert (14 %), produisent du dioxyde de carbone (CO2), et que ces émanations sont en voie d’atteindre 350 millions de tonnes d’ici 2030 ?
- Les océans accueillent tous les ans 13 millions de tonnes de plastique supplémentaire ? C’est comme si, chaque minute, une benne à ordures se déverse dans la mer.
- Des animaux meurent parce qu’ils absorbent du plastique ou lorsqu’ils s’emmêlent dans ces résidus ?
- La pollution par le plastique provient en grande partie des objets que nous mettons chaque jour à la poubelle après usage : la styromousse, les bouteilles et bouchons, les papiers d’emballage alimentaire, etc. ?
- Puisque le plastique se décompose en morceaux de plus en plus petits, il y aurait 24,4 milliards de milliards de particules de microplastiques en suspension dans les océans. Ces particules sont dangereuses, car elles se propagent dans la chaine alimentaire, jusqu’à la nourriture que nous ingérons ?
Les solutions au plastique
Bien sûr, le plastique est très pratique. Sauf qu’en fait, tout n’est qu’une question d’habitude. Voici plusieurs façons de réduire votre utilisation de ce matériau nuisible :
- Utilisez de la vaisselle et des ustensiles réutilisables même lors d’événements spéciaux ou de vos déplacements.
- Privilégiez les contenants en verre ou en carton lors de vos achats à l’épicerie.
- Refusez les sacs, les pailles et les bâtonnets à café en plastique.
- Recyclez ce que vous n’aurez pas pu éliminer à la source.
Est-ce que cela fait vraiment une différence ?
Plusieurs se disent que cela ne vaut pas la peine, que ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. Pourtant, chaque grand projet a commencé à petite échelle.
Des exemples :
- NousRire, un groupe d’achat d’aliments biologiques et écoresponsables en vrac, a vu le jour lorsque les trois cofondateurs ont choisi de s’approvisionner directement chez les fournisseurs. Leur but : éviter le suremballage et obtenir un prix équitable. Un pas à la fois, ils ont partagé leur vision et leurs actions avec de plus en plus de personnes; aujourd’hui, avec 20 points de cueillette à travers le Québec, les commandes NousRire ont permis d’économiser plus de 2 millions d’emballages neufs qui auraient fini aux ordures!
- À Montréal, dans l’arrondissement Rosemont-La-Petite-Patrie, 63 % des déchets domestiques, résidus verts et matériaux recyclables terminaient leur vie dans des sites d’enfouissement. C’est ce qui a incité cette communauté à organiser le Défi zéro déchet. Cinquante ménages ont été sélectionnés pour y prendre part. Après seulement quatre mois, le nombre de matières résiduelles des participants a diminué en moyenne de 20 %. La ville a estimé que ce projet, à long terme, leur permettrait d’éliminer jusqu’à 17 tonnes de déchets par année, uniquement pour cet arrondissement!
En résumé
Chaque petit geste compte lorsqu’il s’agit de prendre soin de notre environnement. Les bénéfices sont bien visibles : moins de gaspillage; des économies; des liens sociaux plus agréables en magasinant dans les petits magasins de vrac; un sentiment de contribution à une cause importante et un impact direct sur le bien-être de tout organisme vivant.